OLDIES

SKYFALL

"Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle"...Florilège de cataclysmes, manifestations vindicatives d’une nature bafouée. Parfois, des paysages désertés surgit l’animal, apparitions qui seraient le présage, non d’une fin, mais d’un monde en devenir où la nature reprendrait ses droits...

A whole anthology of disasters, where scorned Nature asserts herself as always allmighty. From deserted landscapes, animals emerge, apparitions that would be an omen, not of an ending but of a changing world where nature would take back its rights.


THE STALKER /2014

Peintures inspirées des films de TarkovskI, notamment de "Stalker", le récit d’aventuriers de la "Zone", échappés d’un monde aux tonalités d’un Sépia déliquescent ... immersion dans un univers végétal, sanctuarisé, ou la nature a repris ses droits ... omniprésence du vert, qui phagocyte les ruines, ocres de l’alchimie corrosive, à l’œuvre sur les vestiges carossés d’une froide guerre ... homme gisant, comme dans un rituel d’abandon à la la Terre, figure extatique au sein de la matrice.

Paintings inspired by Tarkovsky’s films, notably "Stalker", the story of adventurers in the "Area", escaping from a déliquescent world of sepia shades AREA : a forbidden zone, a total immersion in a vegetal world, a sanctuary where nature took back its rights ... ubiquity of green, engulfing ruins.. corrosive ocher of the alchemy at work, on remnants of a Cold War... Lying man, as in a surrender ritual to Mother Earth..ecstatic figure within Matrix.


THE STALKER

 

Le stalker est une sorte de guide initiatique, vers une quatrième dimension, une promesse, un lieu virtuel.

Lors de l'expédition, le premier espace atteint est celui de la couleur, révélation salvatrice.

Expression du personnage hanté par sa foi, la mission et la sauvegarde de ce lieu aux propriétés mystérieuses.

L'image est celle du film, mais l’environnement s’est comme flouté, un univers amniotique, à l’image de la matrice protectrice qu’il symbolise.

Les plantes sauvages, des fleurs de ciguë, semblent diffuser comme une enivrante substance d’oubli, d’absolution...

 

The stalker is a sort of initiatic guide towards a fourth dimension, a virtual place as a promise.

During this expedition, the first space reached is one of the color, a salvific revelation. The expression is of a character obsessed by the faith, his mission, the safeguard of this place and its mysterious properties.

The image is picked from the film, but the environment is like blured, an amniotic universe, like the protective matrix it symbolizes. Wild plants, cicuta, seem to spread like an inebriating substance of forgetfulness and absolution.

"Lieu de tous les fantasmes et de toutes les légendes, tabou absolu dont les autorités interdisent l’accès et dans lequel ils n’osent pas même se risquer, la Zone fascine. Qui a créé cette Zone ? Pour quelle raison ? Inconnue effrayante, beaucoup n’en sont pas revenus. Aucune rationalité ne semble avoir de prise sur elle. Les règles de la physique la plus élémentaire ne s’appliquent pas là où la ligne droite n’est pas le plus court chemin et où on ne peut revenir sur ses pas. Mais que viennent y chercher ceux qui bravent le danger ? « Le bonheur » suppose le Stalker. Car elle laisse passer « ceux qui n’ont plus aucun espoir ; ni les bons ni les mauvais, mais les malheureux. » Lui-même est de ceux-là, laissé pour compte de la société ne vivant que pour la Zone. « Je me sens partout en prison » et la Zone est son refuge, son Eden, le seul endroit où il se sente vivre, ce que les hommes n’ont pas souillé, l’endroit le plus calme du monde, l’espace du dernier espoir. Tel un conservateur, il défend qu’on y touche quoi que ce soit. Apprentissage de la foi, plaidoyer pour la renaissance de l’espoir, métaphore de la création artistique, éloge de la nature et de ceux qui souffrent, Stalker est tout cela et bien plus encore. Sa charge humaniste et métaphysique en font une réflexion intemporelle et inépuisable, sa puissance esthétique et sa densité poétique une œuvre rare et déroutante, qui nous fait perdre pied de la réalité pour lui substituer une vérité sublime, fragile et rédemptrice. S’il est des films dont on ne ressort pas indemne, de ceux de la dimension de Stalker on ne ressort jamais vraiment."

STILL LIFE

STILL LIFE...une digression linguistique autours de l’expression du français "nature morte", qui établi un constat macabre, là ou l’anglais "still life" évoquera la vie, silencieuse, certes, mais présente...C’est ce dont il est question avec ces peintures qui attestent de l’usage. C’est cette usure qui fait leur particularité et représente un témoignage de vie..

« STILL LIFE » , the title of the serie, as a pun with the french expression used to name the représentation of unanimated objects : « natures mortes », which can be translated as « dead nature ». Where French speaks about death, the English see the life... That’s what those paintings are about, objects with the characteristics of a traditional “nature morte”, but which appearance indicates the use made of it, the person who wore it, and thereby represents a testimony of life


PORTRAITS

STATES OF EXTASY

L’extase est un saut "ek-statis" - Hors de soi...du latin ex - en dehors, et stare-  se tenir. 

Une série à partir de l'observation que j'ai faite de la similitude de la représentation des état extatiques, qu’ils soient mystiques ou romantiques et l'expression de douleur extrême, ou même de l'agonie. Elle s’articule en dyptiques, un portrait inspiré de représentations célèbres de l’extase, en duo avec une peinture d’après prises de vue macroscopiques des organes ou des cellules impliquées dans le processus chimique de la douleur / plaisir, les neurotransmetteurs produisant la dopamine, l’adrénaline, qui sont les mêmes pour ces deux sensations contraires

A serie built on the observation I made of the similarity in the représentation of what may be called ecstasy, whether it is mystical or romantic and the expression of extreme pain, or even agony. It is articulated in diptychs, a portrait inspired by famous representations of ecstasy, in duet with a painting from macroscopic shots of the organs or cells involved in the chemical process of pain / pleasure. the neurotransmitters producing dopamine, adrenaline, which are the same for both contrary sensations

“STATES OF ECSTASY” 2013 Polyptique - acrylique sur toile - 40X40cm

 

Une autre variation des extases, en développement, toujours en lien avec ma coupable passion pour la sculpture baroque...d'après Bernini

 

acrylique sur lin-120x60cm

ATELIER 2014


ATOMIC ATOLL /2011

Mars 2011 : TSUNAMI au japon, un vent de catastrophes s’est levé ... Ce sont les clichés post apocalyptiques de l’actualité que j’utilise en transferts sur toiles, juxtaposées avec les Icones du Japon traditionnel... Exploration de techniques et des supports très différents, avec une unicité de couleur, lin, rouge, gris, noir et blanc. Le poisson intervient en leitmotiv, soit la très graphique et gracieuse Carpe Koî, ou la figure du poisson-chat. Une légende Japonaise attribue en effet les tremblements de terre de l’Archipel aux contorsions d’un poisson-chat géant (appelé Namazu), vivant dans la vase des profondeurs de la mer, et sur l'échine duquel repose le Japon... Ci-dessus série sur tissu libre, transfert et encres

March 2011 : TSUNAMI in Japan, a wave of disasters has swept the country... I use the apocalyptic pictures taken from newspapers, that I transfer on canvas, and juxtaposed with the painted icons of traditional Japan ... Fishes comes as leitmotif, either the very graphic and graceful koi, or the wagging catfish…A japanese legend says, in fact, that the cause of those earthquakes is due to the contorsions under the archipelago spine, of a giant catfish (named Namazu), who lives in the sludge depths of the sea…


2010 /EATING OR BEING EATEN

Manger ou être mangé...!!Instantanés animaux, de la prédation de l’Homme, élaborant la mise au point génétique de la cruauté chez le molosse, metteur en scène de mise à mort gallinacée, orchestrant la dégustation de son "animal de compagnie"...Métempsychose des mésanges, la LOI (the jungle one) marquant ses proies. Des lieux de mort, des lieux de vie...

Animal snapshots, but about Human as a predator : in the genetic developpement of the molosse’s cruelty, orchestrating a gallinacean gladiator's fight, or in the refinement of his pet’s tasting. THE LAW (jungle one) rules, while taking inventory of its preys... About places of Death, and places of Life, consequently